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Aquitabio inaugure son nouveau silo

Près de 150 personnes étaient réunies le 16 septembre, à Beauvoir-sur-Niort, pour inaugurer le nouveau silo d’Aquitabio déjà étrenné pendant la collecte 2022. © OCEALIA/Twitter

Le 16 septembre, la SAS Aquitabio regroupant Cap Faye, CEA Loulay, Océalia, Union Entente des coopératives et Sèvre et Belle, a présenté son nouveau silo dédié au bio à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres). D’une capacité de 11 500 t, c’est le premier en propre de la structure.

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Créée en février 2019, Aquitabio regroupant cinq structures coopératives n’avait jusqu’à présent pas de silo en propre. « Trois coopératives partenaires, Cap Faye, CEA Loulay et Océalia, mettaient à disposition des silos », explique Philippe Merle, président d’Aquitabio et directeur du pôle Agriculture chez Océalia. D’où la décision de construire son outil à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres). Près de 150 personnes étaient présentes le 16 septembre pour son inauguration. Aquitabio a investi 6 M€ dans sa construction, avec notamment des subventions de 1,2 M€ pour la Région Nouvelle-Aquitaine, et 756 000 € de fonds Feader.

30 cellules de 50 à 600 t

D’une capacité de 11 500 t, le nouveau silo dispose de 30 cellules de stockage, entre 50 t et 600 t de capacité. « On peut mettre beaucoup de produits », se félicite Philippe Merle. Le silo fonctionne avec 1,5 ETP (équivalent temps plein). Pour l’instant, le nettoyage fin du grain, avec tables densimétriques et trieurs optiques, sera toujours réalisé dans les silos des coopératives partenaires. Au moins quatre de ces cinq silos en prestation continueront d’être utilisés.

« Nous avons besoin d’une capacité de stockage de 40 000 t. Avec Beauvoir et les cinq silos, nous l’avons », indique Philippe Merle. Les outils du nouveau site sont prévus pour qu’un doublement de la capacité soit facilement atteignable.

350 apporteurs environ

Si les chiffres exacts pour 2022 ne sont pas encore connus, Aquitabio a collecté 28 000 t en 2021, avec 24 espèces (35 000 t en équivalent blé). La structure compte environ 350 apporteurs, issus des différentes coopératives. Quant aux débouchés, « nous sentons des difficultés sur certains produits comme le blé meunier », reconnaît Philippe Merle. Cela dit, un déclassement n’est pour le moment pas à l’ordre du jour.

Marion Coisne

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